Amateur de vin_Partie 2

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On continue notre rubrique sur les connaissances de base du vin.

La dégustation du vin

Se mettre dans de bonnes conditions est nécessaire pour réussir une bonne dégustation.
Pour apprécier correctement un vin vous aurez besoin de vos yeux, de votre langue et de votre nez. Autrement dit si vous avez un rhume vous pouvez d’ores et déjà ranger votre bouteille.
C’est pour ces même raisons que vous ne devez pas avoir mangé des aliments forts en goût ou bu du café avant votre dégustation.

Le moment idéal se situe avant un repas car c’est à cet instant que vos sens sont plus en éveil.

Installez-vous dans un endroit éclairé, sans présence d’odeurs et à température raisonnable.

Concernant les verres, privilégiez ceux en forme de tulipe, ils ont la particularité d’offrir au vin une bonne surface de contact avec l’air qui va développer les arômes et les emprisonner grâce à sa partie haute plus réduite.

La dégustation, c’est quatre étapes :

L’observation

L’approche visuelle sert à l’analyse de la couleur, de la robe du vin, de son épaisseur ou de sa fluidité dans le verre.
Il vous suffit de regarder comment évolue le vin dans votre verre pour vous faire une idée. Inclinez le verre au-dessus d’une surface blanche et observer.

Le premier nez

Plongez votre nez dans le verre et inspirez.

À ce stade déterminez quelle est votre première impression. Si vous arrivez déjà à déterminer certains arômes on dira que le vin est ouvert ou dans le cas contraire on le dira fermé.

Ne cherchez pas forcément à identifier immédiatement des arômes précis mais plutôt une tendance.

Quelques familles : florale, fruits verts/rouges/agrumes, agrumes, épice, végétal, minéral …

Le second nez

Faites tourner le vin dans votre verre ceci afin de le mettre en contact avec l’air et à libérer les arômes qu’il renferme.
Poursuivez votre analyse sensorielle, si vous aviez déjà identifié une famille d’arômes lors du premier nez, essayer de déterminer des arômes plus précisément.

L’examen gustatif

Les différentes parties de votre langue vont vous apporter des sensations complémentaires bien précises : le sucré, le salé, l’acidité et l’amertume.
Les tanins seront quant à eux décelés principalement par vos gencives.
La sensibilité de ces zones buccales varient entre chaque individu, il est important de bien faire tourner le vin en bouche.

Le vin toujours en bouche, inspirez un filet d’air pour réactiver les arômes. Votre palais communiquant directement avec vos glandes olfactives situées dans votre nez, les sensations seront encore plus intenses.

Les critères pour définir un vin après dégustation

L’équilibre : Entre le fruit, le sucre l’acidité et le tanin, il faut que ces quatre paramètres soient en parfaite harmonie.

La longueur : Une fois avalé, ou recraché, le vin peut laisser des arômes persistants en bouche. C’est ce que l’on appelle la longueur.
La longueur doit prendre en compte uniquement les arômes.
Elle s’exprime en caudalie (une caudalie = une seconde). On commence a parler de vin de qualité lorsque sa longueur en bouche atteint entre 8 et 10 caudalies. Les plus grands vins peuvent atteindre jusqu’à 20 caudalies !

La complexité : Les vins ayant une ou deux saveurs simples peuvent devenir vite ennuyeux. Un vin de qualité aura de multiples nuances aromatiques.

L’expression : Un grand vin saura exprimer la qualité du cépage utilisé ou de sa région de production, il est typique.

L’exercice de la dégustation doit se pratiquer souvent et de manière régulière si l’on veut progresser, à vous de jouer !